Les fractures de la hanche
La hanche est une articulation quasi sphérique composée de l’emboîtement de la tête du fémur dans la cavité du cotyle. Elle est maintenue par des ligament, des tendons et une capsule articulaire très solide.
On définit une fracture comme un rupture d’un os qu’elle soit complète ou partielle. Certaines sont appelées « arrachement » et correspondent plutôt à la traduction radiologique d’une avulsion tendineuse ou ligamentaire.
Les fractures de la hanche sont quasi exclusivement le résultat d’un traumatisme direct suite à une chute de sa hauteur.
Elles concernent essentiellement les patients âgés de plus de 60 ans
Nous traitons ici des fractures les plus fréquentes en excluant les fractures secondaires à une hypersollicitation (fracture de fatigue) ou à une tumeur sous jacente (fracture pathologique).
La quasi totalité de ces fractures concernent le fémur et nécessitent une intervention chirurgicale.
Fracture du col du fémur
Il s’agit de la fracture la plus connue à la hanche bien qu’elle ne soit pas la plus fréquente. Elle intervient la plupart du temps suite à une chute de sa hauteur avec pour conséquence un choc direct sur la hanche. Le trait de fracture concerne l’extrémité supérieure du fémur en regard de son col ce qui correspond à la partie reliant le massif trochantérien à la tête du fémur.
Fracture pertrochantérienne
Il s’agit de la fracture la plus fréquente à la hanche avec la fracture du col. Elle intervient la plupart du temps suite à une chute de sa hauteur avec pour conséquence un choc direct sur la hanche. Le trait de fracture concerne l’extrémité supérieure du fémur en regard du massif trochantérien qui correspond à la zone située avant le col du fémur. La fracture est dite « pertrochantérienne » car elle passe par le grand et le petit trochanter du fémur (région proximale du fémur).
Fractures du cotyle
Le cotyle ou acétabulum est la portion demi sphérique de l’os iliaque recevant la tête du fémur. Il peut être le siège de fractures isolées soit lors d’une chute de sa hauteur soit lors de traumatisme à plus haute énergie comme les accidents de la circulation.
La fracture du cotyle est la plupart du temps traitée fonctionnellement par une mise en décharge du membre inférieur pendant plusieurs semaines.
Dans de rares cas chez des patients jeunes avec de gros déplacement des fragments osseux il peut être proposé une réduction et ostéosynthèse par des vis et des plaques en métal.
La complication principale de cette fracture est l’arthrose de la hanche (coxarthrose) à savoir la perte du revêtement cartilagineux de l’articulation nécessitant souvent à distance la pose d’une prothèse totale de hanche (PTH).
Fractures du cadre obturateur
Un autre type de fracture fréquente et souvent méconnue est la fracture du cadre obturateur. Elle concerne une région anatomique extra articulaire composée de la réunion de deux branches osseuses (ilio et ischio pubiennes) de l’os iliaque.
Elle survient chez les personnes âgées suite à une chute et provoque des douleurs inguinales et pubiennes.
Contrairement aux autres fractures vues précédemment celle-ci ne nécessite ni chirurgie ni immobilisation et n’interdit pas l’appui sur le membre inférieur. Le traitement est dit « fonctionnel » c’est à dire que l’on permet au patient de marcher avec des béquilles en fonction de sa douleur ressentie. La consolidation intervient en moyenne au bout de 6 semaines avec une nette diminution des douleurs avant disparition complète. La fracture du cadre obturateur étant extra articulaire elle ne met pas en jeu le pronostic fonctionnel de la hanche.
Luxation de hanche
Il s’agit de perte de rapport anatomique normal entre la tête du fémur et le cotyle sur une hanche native (non porteuse de prothèse).
Ce « déboitement » intervient à la suite d’un traumatisme à haute énergie : accident de la circulation ou sport extrême.
Il s’agit d’une urgence chirurgicale, la hanche doit être remise en place (réduction) sous anesthésie générale soit par manoeuvre externe (traction) soit plus rarement à ciel ouvert (en ouvrant chirurgicalement la hanche).
Cette luxation peut être ou non associée à des fractures et son risque principal est la dévascularisation de la tête du fémur secondaire à l’arrachement traumatique de petits vaisseaux nourriciers de la tête fémorale conduisant à une nécrose de celle-ci (ONA).
Ce type de luxation post traumatique ne doit pas être confondue avec la luxation congénitale de la hanche qui est une malformation structurelle de la hanche (LCH).
En savoir plus sur les chirurgie de fracture de hanche
pratiquée par les Docteurs Frison et Casabianca
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